Un bain bien utile

Ils marchèrent pendant un long moment, une fois passer une porte Terpsi s'arrêta et attira l'attention de Jake.

"Voici mon bureau Jake, c'est là que je attendrai une fois votre bain terminé, il faudra m'y rejoindre. Retenez donc bien le chemin, vous verrez ce n'est pas loin et c'est assez simple"

Ils continuèrent leurs chemin et arrivèrent à la salle d'étuves, fort heureusement elle s'était dis avant l'arrivée de l'homme que les bienfaits de l'eau aurait pu non pas atténuer sa mélancolie mais au moins l'oublier l'espace d'un instant.

C'est pourquoi elle avait demandé qu'on chauffe de l'eau. Quelques encens donnaient à la pièce une odeur réconfortante de bien-être.
Terpsi inspira profondément, un léger sourire se dessinait sur ses lèvres. Elle regarda Jake d'un air satisfait et lui dit

"Voilà vous n'avez plus qu'à vous laissez aller et vous laver"

Elle montra du doigt un endroit

"Vous trouverez ici de quoi vous essuyer"

Sur un ton protecteur et un regard bien veillant elle ajouta

"Vous verrez, vous vous sentirez déjà mieux une fois plus..." Elle le regarda de haut en bas cherchant ses mots mais finit par se résoudre à sourire.

"Bref, j'espère que vous avez bien retenu le chemin, je vous attendrai à mon bureau. Comprenez bien que je peux vous attendre ici."

Après avoir attendus quelque instant pour voir la réaction de Jake et s'il avait bien compris, Terpsi se dirigea à son bureau...

Terpsi lui montra la porte de son bureau avant de se rendre à la salle des étuves. Jake acquiesça a ses paroles et observa bien les lieux. Il avait une bonne mémoire visuel. Il pourrait sans mal retrouver son chemin. Il prenait pou repaire certain tableau, colonne ou armure qui décorait les lieux pour se souvenir du chemin à parcourir.

Ils arrivèrent enfin à la salle où une odeur d’encens embaume les lieux. Jake s’en laissa imprégné tout en écoutant la douce Terpsi. Jake lui sourit et trouvait qu’il était vraiment gâté. Même s’il avait hérité du domaine familial, il était resté un homme simple qui n’avait pas prit la grosse tête. Il allait pouvoir savourer ce moment bien agréable et n’attendit qu’une chose, ce soit de pouvoir être seul. Jake était assez pudique.

Il la suivit du regard notant chaque emplacement des objets pour se laver. Jake lui sourit et ne dit pas un mot. Elle était vraiment gentille avec lui et ça lui faisait vraiment de bien d’avoir quelqu’un sur qui compter à Cosne. En effet, il avait tout quitté pour recommencer sa vie, un nouveau départ qui fût une fois de plus un échec.

« Merci Terpsi, ça va aller. Je vous retrouve dans votre bureau au plus vite. »

La Dame de Vauvry quitta la salle et Jake attendit un moment pour s’assurer d’être bien seul et que son amie n’entrait pas à l’improviste ayant oublier de lui dire quelque chose. En attendant, il s’imprégnait du silence des lieux et de l’encens qui l’enivrait.

Jake se déshabilla doucement et commença à faire sa toilette. Il se savonna bien partout. Il prenait bien soin de son corps, celui-ci qui avait pourtant été mutilé de coups il y a à peine un mois. Des cicatrices parcouraient encore ses jambes et son dos. Il ne voulait pas montrer cela à quiconque. Il prit sa dague et commença à se raser de prêt. Ensuite, il enfila ses vêtements et se rendit à sa roulotte dans la cour. Il profita pour se changer. Il voulait vraiment être présentable pour satisfaire son hôte.

Ensuite, une fois chose faite, Jake se rendit au bureau de l’intendante.

Nombre de messages : 56 Date d'inscription : 03/10/2007

la neige avait tombé toute la nuit et ne s etait pas arreter au levée du soleil. Le temps etait maussade et frileux. Cayai aimait la neige, les chevauchées, le froid, mais pas ce matin la. De plus, ce qui n avait pas arrangé son moral, elle avait constaté en s habillant la douce courbe que prenait son bas ventre. Pourquoi ne s en etait elle pas occupé?
C est la peur qui l avait prise a la gorge et elle ne sentait pas la force de faire quoi que ce soit ce jour la.
Apres avoir fait le minimum pour les chevaux et la fauconnerie, la jeune femme s etait promené dans les couloirs du chateau et etait tombé sur la salle des étuves, pratique qu elle avait decouvert en orient, il y avait bien longtemps.
Discretement, elle y entra et trouva l endroit desert mais pret a l accueillir.
Ravie, elle s approcha des bains vaporeux et se deshabilla avant de s enfoncer dans l eau parfumé.
Dans un soupir de bien etre, elle se laissa aller, se delectant des bien faits de cette lointaine pratique.