Comme tout les matins, au lever du soleil, le rituel commencait. C est qu il y avait du pain sur la planche!
Cayai entra dans l ecurie, salué par l ebrouement des chevaux. Un instant, elle se delecta de l odeur equine, qu elle aimait tant. Mais il n y avait pas de temps a perdre a la reverie. Pour commencer, elle sortit un par un les pensionnaires. D abord les chevaux de la duchesse, puis Zephir, suivi du destrier de sire Dnapo, de Dame Terpsi et, au final Solaris. A chacun d entre eux, elle passait un moment a les brosser, les inspecter, les bichonner avant de les mettre au parc.
Puis, en sifflotant, elle entreprenait de nettoyer attentivement les boxes, retirant les crottins et rajoutant de la paille fraiche.
Enfin, elle rangeait son balai et arpentait l allée en poussant une large brouette rempli d avoines dont elle remplissait les mangeoires, selon le regime propre a chaque cheval.
Ce matin la, elle avait recu des cuisines un sac plein de carottes trop defraichies pour etre utiliser en repas mais qui ferait le bonheur de ses protegés. En partageant equitablement, elle en posa avec leur cereale.
Il faisait de plus en plus froid et, ce matin plus que les autres, lorsqu elle commenca a remplir leur seau d eau, elle sentit ses mains s engourdir.
L'une des juments du domaine s etat blessée quelques jours auparavant. C est la seule qui n avait pas eu le droit d aller au pré. Cayai s approcha de son boxe, un licol de cuir en main et entra. Gentiment, elle lui flatta l encolure avant de la sortir au grand jour, afin qu il puisse prodiguer les soins necessaires. La jument la suivit docilement en boitillant. Cela lui prit une bonne partie de la matinée, se sentant d humeur caline, elle soigna puis lava sa petite blessée du haut en bas. Puis, elle lui tressa la queue et la criniere.