Un pigeon roucoule à plumes perdues au milieu de la cour

Nombre de messages : 16 Date d'inscription : 22/08/2007

Dans la cour extérieure du château, un pigeon, bête particulièrement appréciée d'Aristote qui l'a doué de la capacité de se diriger infailliblement vers le destinataire de ses missives, roucoule à plumes perdues, à perdre bec, aussi fort que cet animal en est capable, en un mot enfin très étrangement.

C'est que ce pigeon n'est point trop bête (whaaaaa.... z'avez vu le superbe jeu de mots ?). Il sait que dans l'agitation qui semble règner en ce lieu, il va lui falloir faire preuve d'imagination pour qu'on se préoccupe de lui, pour qu'on vienne le délivrer de ce message accroché à sa patte et pour, qu'enfin, on lui donne de quoi se sustenter après sa course.

Et puis qui sait ? Quelque pigeonne au doux duvet aux côtés de qui se blottir en le pigeonnier pour le repose du juste. A ces pensées qui traversent son esprit, le roucoulement de notre volatile se fait soudain un peu différent, un peu amoureux, mais ne perd pas en force.

A sa patte, accroché ce message.

Citation :

Quelques mots, Père, quelques mots avant de reprendre la route, pour te dire tout mon bonheur à te savoir annobli... La nouvelle est parvenue jusqu'à moi ici.En cette auberge crasseuse où je viens de passer la nuit, tu ne quittes pas mes pensées. J'ai mal au coeur de n'avoir pas été à tes côtés. Je t'aime, Père, félicitations,

Loewenne

P.S. : peux-tu te charger de faire parvenir les mots qui suivent à Théognis ? Ils lui sont destinés ; simplement je n'ai pu me procurer deux pigeons.

Citation :: Théognis,
Un voyageur bourguignon de passage à Gueret où je séjourne actuellement m'apprend ton annoblissement. J'en suis vraiment heureuse pour toi, oui un sourire flotte sur mes lèvres à cette pensée. J'aurai voulu pouvoir être à tes côtés pour te féliciter de visu. Tu me manques.
Loewenne, Fillote indigne

Amir Nombre de messages : 154 Date d'inscription : 08/05/2007

un valet vint apporter le pigeon et les deux courriers à Gaborn...