Mesure du temps au moyen age

Les différents calendriers

Avant d'aboutir à notre calendrier actuel, découpage de l'année en 365 jours, répartis sur douze mois, les hommes ont eu différentes manières d'agencer le temps, et de comptabiliser les jours qui passent.

D'un point de vue archéologique, la première forme de calendrier connue pourrait être un os, dans lequel des entailles régulières ont été faites. Certains archéologues voient dans ces entailles le nombre de la lune. Cet os ayant 40.000 ans, on pourrait supposer que l'homme prenait déjà comme point de repère la lune, avec son cycle d'apparitions quotidiennes.

Mais les différentes civilisations qui se sont succédé ont toutes voulu organiser leur "emploi du temps" et pour cela créer leur propre calendrier à partir de points de repères naturels (le soleil et la lune, la plupart du temps).

Calendrier sothiaque égyptien :

Le premier calendrier véritable connu est égyptien. Dans l'ancienne Egypte, on a un cycle de trois saisons :

- la saison des inondations (où le Nil déborde)
- la saison des semailles
- la saison des récoltes.


Après une période de sécheresse qui vient clôturer ce cycle, un nouveau peut recommencer.

C'est vers le troisième millénaire que les prêtres d'Héliopolis remarquent une coïncidence avec le lever héliatique de Sothis (Sirius) et le débordement du Nil. Va naître un calendrier en 365 jours, répartis en 12 mois de 30 jours + 5 jours épagomènes. Le mois est divisé en 3 décades (de 10 jours), associées à 3 décans. Tous les décans, on observe l'apparition d'une nouvelle constellation.

Très rapidement, les prêtres s'aperçurent du décalage de un jour tous les quatre ans, mais ne voulurent jamais rajouter un sixième jour épagomène.

Ptolémée en 237 av. J.-C. essaya de le faire adopter, en vain.

Auguste, en 30 av. J.-C. rétablit la situation. Ce calendrier dérivant d'un jour tous les quatre ans est appelé Calendrier vague.

Calendrier grec :

Ce calendrier était lunaire. Le mois commençait à la nouvelle lune (néoménie). Chaque cité étant politiquement et administrativement autonome, le temps n'était jamais organisé de la même manière. L'année pouvait prendre le nom d'un magistrat, d'un souverain local, d'un événement, et différait d'une cité à l'autre. Il faut attendre le IIIème siècle av. J.-C. pour avoir une chronologie claire, prenant comme référence les Olympiades.

Premier calendrier romain :

Ce calendrier était lunaire, et fut instauré par Romulus. Le point de départ en est le meurtre de son frère, Remus, et la fondation de Rome (env. 754 av. J.-C.). Le mot calendrier vient de Calende (premier jour de chaque mois). L'année avait 364 jours, et dix mois numérotés : primus, secundus, tertius, quartilis, quintilis, sextilis, september, october, november, december.

Deuxième calendrier romain :

Il est attribué à Numa, successeur de Romulus. L'année est portée à 355 jours, répartis sur douze mois. Tous les deux ans, un mois intercalaire de 22 jours, nommé mercedonius, vient rétablir le décalage. Quatre mois sont renommés et deux rajoutés :

primus devient marsus, le mois dédié au dieu de la guerre
secundus devient aprilis, peut-être dédié à Aphrodite (?)
tertius devient maius, dédié à Maia, la mère d'Hermès
uartilis devient junius, dédié à Junon
le onzième mois est februarius (febris = fièvre, le mois des fièvres) et le douzième januarius (Janus est le dieu ancien des portes et des passages)

Troisième calendrier romain :

Jusqu'en 45 av. J.-C., le calendrier est souvent renversé, du fait que les pontifes qui en ont la charge enlèvent ou rajoutent des jours selon leurs intérêts financiers ou politiques. Jules César y met de l'ordre. Sur le conseil d'un astronome grec, Sosigène, il porte l'année à 365 jours et supprime le treizième mois. L'année commence désormais à januarius, suivi de februarius, marsus..., mais les mois numérotés restent à leur place (ce qui fait qu'octobre est désormais le dixième mois !)

Sosigène ayant donné à l'année une durée de 365 jours et 6 heures, César décide d'un jour supplémentaire tous les quatre ans : le 24 février (bis sextus (ante) calendas martius : le sixième jour doublé (avant) les calendes de mars). Le bis sextus va donner le nom de bissexte à ce jour additionnel, et l'année du bissexte va porter le nom de bissextile.

À la mort de César, son prénom est donné au septième mois (qui devient julius). Plus tard, Auguste donnera son nom au huitième mois (augustus).

Calendriers chrétiens :

À sa naissance, l'Église se trouve entre différentes chronologies (romaine, grecque, égyptienne...). Les premiers chrétiens décident d'adopter un système qui leur est propre. Ils créent l'ère des Martyrs, ou ère de Dioclétien (à compter du 29 août 284).

Plus tard, en 532, Denys le Petit essaie de fixer un point de repère chronologique à partir de la naissance du Christ. L'idée sera reprise par Charlemagne en l'an 800, et appliquée à partir de l'an 1000. Mais ce n'est qu'au XVIIème siècle que le jour de la naissance du Christ devient un point de repère unique.

Calendrier grégorien :

Au fil des siècles, on s'aperçut que Sosigène (voir le troisième calendrier romain) s'était trompé. Pas de beaucoup : de 11 minutes par an. Ce qui fait que petit à petit, les saisons se décalent. En 1582, l'équinoxe de printemps tombe un 11 mars (au lieu du 21 mars). Le Pape Grégoire XIII, après conseil de plusieurs savants, décrète dans sa bulle Inter gravissimos du 24 février 1582, que le jeudi 4 octobre de cette même année sera suivi du 15 octobre, qui ne sera pas un lundi, mais un vendredi.

Pour éviter le retour du décalage de 11 minutes par an (soit 3 jours tous les 400 ans), Grégoire XIII décide de supprimer le bissexte toutes les années séculaires, dont les deux premiers chiffres ne sont pas divisibles par quatre : l'année 1600 est bissextile, 1700, 1800 et 1900 ne le sont pas, 2000 est bissextile.

Mais malgré toutes ces précautions, ce calendrier n'est toujours pas parfait, puisque il y reste un décalage de un jour tous les 4 442 ans !

Calendrier républicain :

À la Révolution, le calendrier va être contesté pour son aspect religieux et avec la nouvelle "ère de liberté" va naître un nouveau calendrier, qui restera en place de 1793 à 1805. Napoléon, le 9 septembre 1805, décide que le calendrier redeviendra grégorien à partir du premier janvier 1806.

Dans l'année républicaine, il y a 360 jours, plus 5 épagomènes nommés jours sans culotte qui sont jours de fête : fête de la Vertu, du Génie, du Travail, de l'Opinion et des Récompenses. Tous les 3, 4 ou 5 ans vient s'ajouter un sixième jour. L'année de 366 jours est dite sextile !

Les mois changent de nom et deviennent : nivôse, pluviôse, ventôse, germinal, floral, prairial, messidor, thermidor, fructidor, vendémiaire, brumaire et frimaire.

Chaque mois est composé d'une décade de 10 jours ainsi nommés : primidi, duodi, tridi, quartidi, quintidi, sextidi, septidi, octidi, nonidi et décadi.

Des origines bien lointaines :

Dieu a créé le monde en sept jours. On pense donc trouver là l'origine de notre semaine (dont un chômé) qui va remplacer la décade égyptienne, ou le mois romain. Mais à l'origine, la semaine serait une création des babyloniens, et de leur classification des sept planètes connues.

Ainsi :

- le dimanche est le jour du Soleil (on le retrouve dans l'anglais Sunday)
- le lundi est le jour de la Lune
- le mardi est le jour de Mars
- le mercredi est le jour de Mercure
- le jeudi est le jour de Jupiter
- le vendredi est le jour de Vénus
- le samedi est le jour de Saturne.

Il semblerait que la division de l'heure en 60 minutes de 60 secondes leur soit également due. Les Babyloniens avaient un système mathématique de base soixante. Soixante étant le plus petit chiffre divisible par 1, 2, 3, 4, 5 et 6.

Conclusion :

Notre calendrier est donc le résultat d'une multitude de façons de voir et de concevoir l'agencement du temps sur une année. Il a répondu, à travers les siècles, à un besoin de l'homme de quantifier le temps. On peut se demander si notre calendrier actuel correspond bien à notre vie contemporaine. Une semaine de 7 jours à 35 heures de travail, des mercredis et week-ends fériés pour les enfants... Cela pourrait ne plus répondre à nos besoins. Va-t-on connaître, durant ce nouveau millénaire, à notre tour, une réforme du calendrier ?

Le découpage du temps selon les époques et les civilisations


Les travaux ici présentés découlent des réflexions et des traités des grands astronomes européens du XVIIème siècle sur leurs prédécesseurs.

De tous temps, les hommes ont créé différentes mesures pour distinguer chaque espace de temps. Parmi ces mesures, on retrouve l'année, le mois, la semaine, le jour et l'heure, chacune inventée afin de distinguer ces différentes parties du temps et d'éviter de les confondre (par exemple, afin de ne pas attribuer au décès d'un homme une année qui aura précédé sa naissance).

De l'heure

L'heure représente un vingt-quatrième du jour naturel. En langage vulgaire, l'heure se décompose en deux demi-heures, et quatre quart d'heures. Pour les astronomes européens, qui recherchent une plus grande précision, l'heure est découpée en 60 secondes, chaque seconde découpée en 60 tierces, et ainsi de suite (de nos jours, la seconde se découpe en centièmes et en millièmes). Cependant, les astronomes juifs et arabes divisent l'heure en seulement 1080 parties, sans rechercher plus de précision.

Dans l'Ancien Testament, il n'est pas fait mention d'un découpage en 24 heures, mais seulement du matin, du milieu du jour et du soir. L'usage de ce découpage en 24 heures n'est donc pas très ancien ; les auteurs profanes, aussi bien grecs que latins, n'en parlent pas. Platon, dans son livre des lois, nous confie : "Auparavant l'usage des heures, l'on distinguait ainsi le jour du temps de la négociation, le temps du dîner et le temps du souper".

Le premier découpage des heures en comprenait douze, qui servaient à distinguer le seul jour du lever au coucher du soleil. Mais à cause de la différence de longueur des jours en été et en hiver, alors qu'ils gardaient le même nombre douze, on les a appelées heures inégales. La nuit comprenait également douze heures inégales, divisées en quatre veilles. Pour obtenir des heures égales, elles ont été réduites à égalité et passées à 24 par jour, sans distinction de lumière et de ténèbres.

Du jour

Dans le même ordre d'idée, on trouve deux sortes de "jour" dans la Genèse :

- le jour artificiel, comprenant uniquement les heures diurnes (la nuit artificielle comprenant les heures nocturnes)
- le jour naturel, comprenant jour et nuit assemblés et durant 24 heures.

Tous les peuples ont adopté la durée de 24 heures pour diviser le jour, mais tous ne prennent pas le même "point de départ". Pour certains, le jour commence au soleil levant, pour d'autres à minuit, midi, ou encore au soleil couchant. Ce n'est que tardivement que toutes les nations s'accordent pour débuter le jour à minuit.

De la semaine

La semaine est un cycle de sept jours, en usage en Europe et chez les Juifs. Elle est inconnue des autres nations, car c'est une référence à la religion chrétienne, et plus précisément à la Genèse. Dieu créa le monde en six jours, et se reposa le septième. Le dimanche, qui signifie jour du Seigneur est donc réservé au repos.

Pour les Juifs, c'est le samedi, et ils le nomment shabbath. Pour eux, le samedi est le dernier jour de la semaine, et le dimanche le premier. Dans l'Empire chrétien d'Occident, ce n'est que plus tard, au VIIème siècle, dans certains ordres monastiques, que le lundi marque le début de la semaine, à l'instar de notre calendrier moderne.

Les païens avaient également un découpage de la semaine en sept jours, dû à une invention des astrologues, et calqué sur les travaux des babyloniens. Les jours ont tiré leur nom des sept planètes alors connues : Lune, Mars, Mercure, Jupiter, Vénus, Saturne et Soleil.

La semaine est donc un cycle perpétuel et sans rupture, numériquement parfait, comme il en a existé beaucoup d'autres, mais celui-ci a survécu. Probablement parce que cette semaine de sept jours rythme le vie des hommes de façon plus harmonieuse.

Du mois

Il y a deux sortes de mois. Les uns solaires, et les autres lunaires. Il existe également des mois considérés comme naturels, qui suivent un rythme astronomique, et des mois politiques, qui sont d'institution humaine.

* mois naturel du soleil : il représente le temps que le soleil met à parcourir un signe du zodiaque. Ces signes correspondent à des repères astronomiques, et le soleil ne passe pas le même temps dans chacun d'entre eux.
* mois naturel de la lune : distinguons :
- le mois périodique, espace de temps que la lune emploie pour parcourir le cercle entier de son mouvement, en partant d'un point de l'espace, jusqu'à ce qu'elle revienne au même point (soit environ 27 jours).
- le mois synodique, temps qui s'écoule entre deux conjonctions de la lune avec le soleil (soit 29 jours, 12 heures, 44 minutes et 3 secondes)
* mois politique : il ne répond à aucun principe naturel et a été inventé par les hommes. Le nom et la durée varient selon les peuples. Il correspond à une manière de vivre différente selon les différentes nations qui l'emploient.

De l'année

Il y a six principales sortes d'années : trois solaires, une lunaire, deux mixtes.

- année tropique : elle est naturelle, et se mesure sur l'entière révolution du soleil dans l'écliptique. Cette année contient 365 jours, 5 h 48 min 45 s. Son commencement est à l'équinoxe du printemps. Elle est en usage chez les Perses.
- année julienne : elle contient 365 jours et 6 heures. Dans la pratique, on obtient une année de 365 jours, et une année bissextile de 366 jours tous les 4 ans. C'est celle que l'on utilise encore de nos jours.
- an de "Nabonassar" : en usage chez les Assyriens, Egyptiens, Perses, Babyloniens... : année de 360 jours, auxquels se rajoutent des jours épagomènes.
- année pure lunaire : elle se compose de 12 mois lunaires, soit 12 révolutions synodiques. Elle a une durée de 354 jours 8 heures 48 minutes et 3 secondes, plus courte que l'année julienne de 10 jours 21 heures 11 secondes. On a donc 34 années lunaires pour 33 années juliennes.
- première année mixte : elle se conforme au mouvement du soleil, mais l'institution de quelque cérémonie particulière oblige à une observation du mouvement lunaire. C'est le cas de l'année chrétienne, basée sur une année julienne, mais où la lune intervient dans la fixation de la date de certaines fêtes (Pâques, par exemple).
- deuxième année mixte : basée sur une année lunaire, mais qui se "recale" par rapport au soleil, et donc aux saisons. C'est le cas des grecs et macédoniens qui rajoutent un treizième mois tous les 2 ans (l'année lunaire étant plus courte que l'année solaire).

Avec toutes ces différentes façons de comptabiliser le temps, il était facile de s'y perdre, d'autant plus que les institutions religieuses ou les souverains adaptaient souvent le calendrier à leurs besoins. Avec le développement des échanges commerciaux, il devint impératif que tous les peuples conservent le même calendrier. C'est notre calendrier julien, avec son découpage de semaines et d'heures qui l'a emporté.


* Mois romains, employés encore de nos jours :

Janvier 31
Février 28/29
Mars 31
Avril 30
Mai 31
Juin 30
Juillet 31
Août 31
Septembre 30
Octobre 31
Novembre 30
Décembre 31


* Mois politiques de 30 jours, plus quelques jours de fêtes :

Assyriens et Egyptiens Persiens Ethiopiens Egyptiens coptites
Thot Pharauardin Mascaram Thaut
Paophi Atarpahas Tikmith Bauba
Atyx Chardad Chadar tur
Chojac Thyr Tachschach Keiach
Tybi Mardad Tyr Tuba
Mechir Schecheriz Iachathith Amajir
Phamenoth Mechar Magabita Baxmahath
Pharmuthi Aban Magabita Baxmuda
Pachon Abar Miarin Basinas
Payni Di Sane Bauna
Epiphi Behemen Hamle Abib
Mesoxi Asphantur Nachase Musri


* Mois des turcs et des arabes :

Muharam 30
Soepher 29
Rabie evel, ou 1er 30
Rabie Achir, ou 2ème 29
Giumadi 1er 30
Giumadi 2ème 29
Regiab 30
Sahaber 29
Ramadan 30
Schebal ou Xanel 29
Dulcada ou Sileade 30
Dhilhitsche 29

Ce calendrier est synodique lunaire de 29 jours et 12 heures. Pour rattraper les 44 minutes 3 secondes, le dernier mois de l'année comporte 30 jours tous les 3 ans et 31 jours la 30ème année.



* Mois des juifs (athéniens, macédoniens et syriens utilisent le même découpage, mais avec des noms de mois différents) :


Tisri 30
Maxchesuan 29
Chasleu 30
Thebet 29
Schebah 30
Adar 29
Nissan 30
Iiar 29
Siuuan 30
Thamuls 29
Ab 30
Plul 29

Il existe un treizième mois embolismique tous les quatre ans, Adar II, qui comporte 30 jours, et qui vient au milieu du mois de Nissan.

Une horloge urbaine médiévale : le Jacquemart de Romans


Au moyen âge, un jaque est un paysan ; le valet du jeu de cartes anglais s'appelle Jack et Jacques Marteau est le nom d'un automate. Le Jacquemart de Romans frappait si fort sur la cloche de l'horloge qu'il en ébrécha le bord à plusieurs reprises !

En 1422, Pierre Cudrifin, issu d'une famille aristocratique de Fribourg, avait été chargé de la réalisation d'une horloge publique par les consuls de la ville pour une somme avoisinant 300 écus d'or. Mais le "mestre de l'ovrage du reloge de Romans" mit plus de 8 ans à réaliser son oeuvre. Cela coûtait cher, très cher, les caisses de la ville étaient bien souvent vides et les comptes de Pierre Cudrifin montrent bien que les fournitures à la charge des consuls ont pris beaucoup de retard.

Le plus curieux est probablement que Pierre Cudrifin ait abandonné son travail pour aller pendant deux mois et demi au siège de Livron en 1427 et surtout pour servir le roi de France, Charles VII, pendant l'année 1429. Requis comme "bombardier très nécessaire au roi" en octobre 1428, il est qualifié de "premier canonnier du Roy" en septembre 1429. Nul doute qu'il prit une part active aux campagne militaires précédant le sacre de Reims rendues célèbres par la présence de Jeanne d'Arc, puisqu'il prit soin de recopier à la fin de ses comptes une chanson de soldat qui fait allusion à "Jane la douce pucelle".



En définitive, ce furent un serrurier et un charpentier qui achevèrent le travail après le décès de Pierre Cudrifin et, depuis le début du mois de mars 1429, le Jacquemart rythme la vie de la ville de Romans depuis le haut de la vieille tour de Montségur.